Syndrome de l’imposteur : comment le vaincre en tant qu’entrepreneur ?
Vous venez de lancer votre activité. Vous décrochez vos premiers clients, vous mettez en ligne votre site, vos proches vous félicitent. Tout semble avancer. Et pourtant… une petite voix vous murmure :
« Tu n’es pas à la hauteur. Tu n’es pas légitime. Bientôt, on va découvrir que tu n’es qu’un imposteur. »
Ce sentiment, beaucoup d’entrepreneurs le connaissent intimement. Vous n’êtes pas seul. Selon une étude de la Harvard Business Review, 70 % des professionnels ont déjà vécu le syndrome de l’imposteur au moins une fois dans leur carrière. Et lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat, ce doute devient parfois un véritable compagnon de route.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas une fatalité. On peut apprendre à le comprendre, à l’apprivoiser, et surtout à avancer malgré lui.
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
Le syndrome de l’imposteur n’est pas une maladie. C’est un mécanisme psychologique qui pousse à minimiser ses réussites, à les attribuer à la chance, au hasard, ou même à la bienveillance des autres, plutôt qu’à ses propres compétences.
Les signes qui ne trompent pas
Chez les entrepreneurs, il se manifeste de mille façons :
cette peur sourde d’être « démasqué » par ses clients ou partenaires ;
cette impression de ne jamais en savoir assez, même après des mois de travail ;
cette habitude de se comparer aux autres… et de conclure qu’on est toujours « en retard » ;
ce doute qui revient à chaque nouveau projet, comme si le succès précédent ne comptait pas.
Si vous vous reconnaissez dans ces phrases, sachez que c’est normal. Vous êtes en train de vivre ce que vivent la majorité des créateurs d’entreprise.
Pourquoi les entrepreneurs sont-ils particulièrement touchés ?
Créer son entreprise, c’est se lancer dans une aventure où tout est nouveau. Pas de hiérarchie pour valider vos choix, pas de fiche de poste rassurante, pas de « cadre » pour vous dire si vous êtes sur la bonne voie. C’est grisant, mais c’est aussi vertigineux.
Trois éléments viennent renforcer ce sentiment :
1. La nouveauté permanente
Chaque journée d’entrepreneur amène son lot de premières fois : envoyer un devis, négocier un contrat, gérer sa trésorerie, faire du marketing. Face à ces montagnes de nouveautés, le doute s’installe vite : « Suis-je vraiment légitime pour ça ? »
2. La comparaison sociale
Sur LinkedIn et Instagram, on ne voit que des réussites éclatantes : chiffres en croissance, clients prestigieux, équipes qui s’agrandissent. Mais ce que l’on ne voit pas, ce sont les nuits blanches, les échecs, les doutes des autres. Résultat : on se compare à une illusion… et on en ressort encore plus fragile.
3. Le poids de la responsabilité
Quand on est salarié, un échec est souvent partagé. Quand on est entrepreneur, on a l’impression que tout repose sur soi. Chaque erreur semble révéler non pas une difficulté passagère, mais une incompétence personnelle.
Les risques du syndrome de l’imposteur en entrepreneuriat
Un peu de doute peut être sain : il pousse à s’améliorer, à se remettre en question, à rester curieux. Mais lorsqu’il devient trop présent, il devient un frein, parfois même un piège.
L’autocensure : vous n’osez pas parler de votre offre, prospecter, ou demander le prix que vous valez réellement.
Le surmenage : pour compenser vos insécurités, vous travaillez deux fois plus… jusqu’à l’épuisement.
La procrastination : la peur de l’échec vous paralyse, vous retardez vos projets, vos publications, vos lancements.
Peu à peu, ce doute peut étouffer la croissance de votre activité et vous priver de belles opportunités.
Comment vaincre le syndrome de l’imposteur en tant qu’entrepreneur ?
La bonne nouvelle, c’est que le syndrome de l’imposteur peut être dépassé. Et même mieux : il peut devenir un moteur. Voici quelques clés pour y parvenir.
1. Reconnaître le problème
La première étape, c’est d’admettre que ce que vous ressentez n’est pas « la vérité », mais un biais de perception. Le simple fait de mettre un mot dessus vous aide déjà à prendre du recul.
2. Célébrer vos réussites
Notez vos victoires, même les plus petites : un client satisfait, un retour positif, un objectif atteint. Ce « carnet de réussites » devient une preuve tangible de votre valeur. Et les jours de doute, relire ces lignes fait toute la différence.
3. Limiter les comparaisons toxiques
Arrêtez de croire que les autres réussissent mieux que vous. Sur les réseaux sociaux, chacun montre la vitrine, jamais les coulisses. La seule comparaison qui vaille, c’est avec vous-même : où en étiez-vous il y a six mois ?
4. Chercher du feedback objectif
Entourez-vous des bonnes personnes : un mentor, un groupe d’entrepreneurs, un coach. Leur regard extérieur est précieux. Là où vous ne voyez que vos failles, ils voient vos progrès et vos forces.
5. Passer à l’action malgré la peur
Le doute se nourrit de l’inaction. Chaque petite étape franchie – envoyer un mail, publier un post, rencontrer un client – devient une preuve concrète de vos capacités. C’est dans l’action que naît la confiance.
6. Accepter l’imperfection
Être entrepreneur, ce n’est pas être parfait. C’est apprendre en marchant, ajuster, tester. Reid Hoffman, fondateur de LinkedIn, le dit très bien :
« Si vous n’avez pas honte de votre première version, c’est que vous avez lancé trop tard. »
Et maintenant, passez à l’action
Vous doutez ? Rassurez-vous, c’est normal. Le syndrome de l’imposteur touche aussi bien les salariés que les entrepreneurs. Mais il ne vous définit pas. Il peut même devenir un tremplin, à condition de l’écouter, de le comprendre… et surtout d’agir.
Et l’un des meilleurs moyens de gagner en confiance, c’est de vous former et de structurer votre projet.
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